Écrit par:L'ambassadeur Mark Healey
Lieu:Rive nord, Oahu, HI
L’ambassadeur Mark Healey est un surfeur de grosses vagues professionnel et un nageur d’élite. Pour Mark, la forme physique est une question de vie et de mort. Voici comment il se prépare à affronter les eaux profondes de l’océan et les dangers associés au surf sur des vagues de plus de 9 mètres.

Pour moi, le surf de grosses vagues a toujours été une question de défi. Les houles, les risques, les exigences physiques et mentales; ce sont tous des éléments importants. Surtout les chutes. Lorsque jusqu’à 15 mètres d’eau tombent sur vous, c’est un moment de surcharge sensorielle et l’entraînement peut faire la différence entre la vie et la mort. Même avec un « réservoir d’essence » 1 % plus grand, qu’il s’agisse de cardio, de prise de décision malgré la fatigue ou d’un temps de réaction amélioré, ma capacité à me sortir d’une mauvaise situation peut s’améliorer grâce à l’entraînement.

Je passe beaucoup de temps dans l’océan, mais le fait de varier mes entraînements en intégrant de la musculation en salle de sport m’aide à rester agile et fort. De plus, comme le surf peut être un sport très individuel, me retrouver dans une salle de sport avec d'autres personnes pour partager une souffrance commune m’aide également à me dépasser. En fin de compte, les efforts fournis et l’entraînement servent à réaliser des gains progressifs.

« Une grande partie de mon entraînement consiste à me préparer à l’inévitable. Lorsque je m’entraîne, je fais de mon mieux pour simuler des moments de grande contrainte physique. »
Mark Healey,
Ambassadeur YETI, surfeur de grosses vagues
Photo: Christa Funk
Cinq façons de me préparer à affronter plus de neuf mètres d’eau

Lorsqu’un surfeur attaque une vague parfaite, vous ne voyez que 10 % du sport, soit le courage et la gloire. Voici ce qui constitue les 90 % restants du sport : l’exercice physique quotidien.
1 Accepter l’inévitable

Une grande partie de mon entraînement consiste à me préparer à l’inévitable : être frappé par une grosse vague. Je fais donc de mon mieux pour simuler ces moments de grande contrainte physique en poussant ma tolérance au CO2. Pour mon entraînement hors de l’eau, je fais du vélo stationnaire et je m’exerce à retenir ma respiration : Je fais du vélo pendant 40 minutes, je retiens ma respiration pendant 30 secondes toutes les deux minutes, en augmentant la résistance toutes les cinq minutes tout en maintenant le même rythme. C’est absolument pénible. Mais ça fonctionne.

2 Et cela permet de ne faire qu’un avec l’eau

Il n’est pas possible d’opposer physiquement sa volonté à une force comme l’océan, vous ne pouvez que réagir. Et lorsque chaque seconde compte, la façon dont vous réagissez dans des conditions océaniques extrêmes doit être une seconde nature. En plus de faire du surf, je passe autant de temps que possible dans l’océan et aux alentours de celui-ci, que ce soit en nageant en eau libre, en faisant des exercices pour retenir ma respiration sous l’eau ou en pratiquant des loisirs comme la chasse subaquatique et la plongée.

3 Éviter le manque de sommeil

Vingt-quatre heures de sommeil de mauvaise qualité équivalent à un taux d’alcoolémie d’environ 0,08, ce qui rend une personne légalement intoxiquée et entraîne une altération du jugement, de l’équilibre et des capacités cognitives. Ainsi, lorsque je voyage plus de 18 heures vers des destinations éloignées où il y a de grosses vagues, j’essaie de prendre le temps de rattraper le sommeil perdu avant de me rendre sur l’eau.

4 Favoriser l’hydratation cellulaire

Si je ne suis pas bien hydraté, mes muscles se contracteront et gaspilleront de l’énergie précieuse. Pour m’aider à rester hydraté et à éviter tout problème de digestion, je limite ma consommation de caféine. J’ajoute des suppléments liquides Protekt à mon eau, car ils favorisent l’hydratation cellulaire. Ils ménagent mon estomac lorsque l’eau me secoue et me permettent de rester beaucoup plus longtemps dans les vagues.

5 S’entraîner à affronter les tubes grâce à des haltères à anse

Pour les grosses vagues, il faut appliquer de la pression sur les rails de la planche. Pour moi, la musculation est le meilleur moyen de prendre du poids. Les avantages d’être physiquement plus imposant et plus fort sont évidents lorsque vous manœuvrez une grande planche flottante sur des vagues rapides.

« Les grandes journées dans l’océan auront toujours un côté imprévisible et dangereux, mais tout l’entraînement et toute la préparation permettent de le minimiser. Si je cherchais à pratiquer un sport sécuritaire, je jouerais au golf. »
Mark Healey,
Ambassadeur et surfeur de grosses vagues
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